En 2014, Pedro Henrique Ramos et sa femme ont décidé de s’installer au Portugal pour étudier les vins portugais. “Allons étudier là-bas, nous allons apprendre beaucoup et nous verrons bien ce que cela nous apportera. De toute façon, nous pourrons toujours revenir, avec plus de connaissances ou, si tout se passe bien, nous resterons”, raconte-t-il.
Au Brésil, il travaillait dans le marketing, mais il a toujours était passionné par le vin, en général – et le vin portugais a toujours fait partie de sa vie. “Mes grands-parents étaient portugais, mon père a toujours eu une tradition intrinsèque du vin”, révèle-t-il.
Une bonne offre pour la taille du pays
En comparaison avec le Brésil, le Portugal est bien sûr plus petit, mais, en considérant la “quantité de l’offre en vin”, Pedro Henrique Ramos dit que le pays est loin d’être derrière. Et c’est pour cela qu’il y est resté, en travaillant toujours dans ce secteur.
En parallèle, il s’est passionné pour différents aspects du Portugal. “Comme tout bon vin demande un bon plat, je suis vraiment passionné par la gastronomie portugaise”, dit-il.
Mais le Portugal, pour Pedro Henrique Ramos, ce n’est pas seulement la gastronomie et les vins, c’est aussi un pays pour voyager, par la diversité de ses paysages. “Nous aimons beaucoup la plage, nous allons dans le sud, en Algarve. Nous voulons de la montagne, nous allons vers le nord, près de la Serra da Estrela. Nous voulons des lacs, des rivières, nous allons à Gerês, nous allons dans le Douro.”
Tout comme pour le vin, la dimension du pays ne reflète ici en rien la “diversité de lieux incroyables”.
De pays en pays
Originaire de Belo Horizonte, Pedro Henrique Ramos a déjà vécu à plusieurs endroits au Brésil, Mais aussi à l’étranger. C’est à Rio de Janeiro qu’il a vécu le plus longtemps.
En comparant sa vie ici avec sa vie là-bas, il trouve une grande différence. “Ici, j’ai une vie plus tranquille, en comparaison avec Rio de Janeiro”, c’est vraiment différent.
Pour des jeunes mariés, le Portugal est beaucoup plus économique que le Brésil. “À Rio de Janeiro, il faut gagner beaucoup d’argent pour pouvoir payer une école privée, les soins de santé et tout le reste”, dit-il, ajoutant : “Cette nouvelle vie à deux est plus facile.”
Le futur au Portugal
Actuellement, en plus de son travail de sommelier dans un restaurant, Pedro Henrique Ramos a développé, avec sa femme, “un projet pour parler de vin sur Internet, plus précisément sur Instagram (@pedrones_somm)”.
Dans le futur, il croit pouvoir quitter la restauration pour se dédier entièrement, par exemple, à une formation sur les vins. “Je pense que si je n’étais pas à Lisbonne, je serais dans le nord, à vivre dans un domaine pour être en contact avec la vigne.”